On peut croire que c’est à cause de la position excentrée de la ville, sur l’exacte frontière des régions PACA, où sévit le groupe Alpes-Méditerranée, et Languedoc-Roussillon, notre territoire.
Éventuellement.
Il est possible aussi que le choix d’un jour de semaine ne satisfasse pas un grand nombre d’entre nous…
Peut-être…
N’écartons pourtant pas l’idée que peu à peu le désintérêt s’immisce ; ce serait dommage… L’avenir, sûrement, nous guidera quant aux propositions à formuler.
Les deux groupes réunis, nous étions une trentaine au rendez-vous, boulevard des lices.
Affectée auprès de nous par l’office du tourisme, avec pour objectif la visite des principaux monuments de la belle ville d’Arles, l’Arelate romaine, sa troupe aux trousses, adaptant son pas à celui des moins rapides, Julie nous a pris en main. Souriante et agréable, s’exprimant en bon français compréhensible par tous, elle a su doser la juste
quantité d’histoire réelle ou supposée pour intéresser son auditoire.
On verra que l’on suit sensiblement un circuit chronologique ; du plus ancien au plus récent…
Pour chaque lieu une narration spécifique ! Ce qui reste du théâtre d’abord, dont on a bien du mal à appréhender les dimensions initiales, l’amphithéâtre ensuite, mieux connu par ici sous le nom d’arènes, puis on descend la colline en direction du Rhône, les thermes de Constantin sont là. Un rapide coup d’œil sur la place du forum en remontant vers l’hôtel de ville, entendu qu’ici le pluriel serait plus cohérent avec l’histoire, avant de découvrir la place de la république, Saint Trophime accolée à son cloitre pour en terminer par l’ancien hôpital devenu l’espace Van Gogh, peintre abhorré durant les quelques mois qu’il vécut là.
De l’intense, du concentré… Et ce n’est pas fini ! Ni terminé ! Non ; car après un repas agréable, nous rejoignons plus ou moins de concert le musée d’Arles antique.
Deux heures de visite guidée qui mériteraient que l’on se soit déplacé pour elles seules ! Un flot d’informations, une orgie de sculptures, d’objets domestiques, guerriers ou agraires, avec en filigrane l’extraordinaire potentiel d’œuvres du passé à venir encore enfouies dans les vases et les déchets au fond du Rhône.
Merci Annie, Bernard, Michel, pour cette très agréable journée éreintante mais si gratifiante.