Il fut Araur, ou Arauris, avant que d’être Hérault ! En octobre 2007, c’est sur son estuaire, à Agde, que notre groupe se réunissait. Ce 16 mai 2009, 26 d’entre nous se sont retrouvés sous un soleil enfin estival à sa sortie du piémont cévenol, le massif calcaire des monts de Saint Guilhem, dans lesquels il a creusé une gorge évasée. Pile à l’heure ; mais il eut fallut peu pour que l’on nous refusât l’entrée (la faute aux travaux de la future A75) la fraîche grotte de Clamouse nous accueillait pour une merveilleuse visite magique. Une grotte reste une grotte, aucune n’est semblable à une autre, toutes ont leurs spécificités, néanmoins celle-ci est d’une beauté magique, quasi surréelle. Elle mérite un détour si vous passez dans la région où elles sont pourtant légion.
Quelques minutes après le retour à la lumière, Saint Guilhem le désert (en occitan « ilh » se dit « ille ») nous attend. Le restaurant surplombe haut le fleuve où nagent de gros poissons que l’on voudra croire de la famille des truites de notre assiette. Installés en terrasse par tables de quatre le long du garde-fou nous restons groupés sans être en rangs d’Oignon ce qui favorise l’intimité sans préjudice pour la cohésion.
Entrée, poisson, viande, gratin, dessert café, vins à volonté… de quoi satisfaire les plus exigeants, et même au delà, ce fut donc repus que nous prîmes la traditionnelle photo de groupe sur le parvis de l’office de tourisme avant de partir visiter le village sous la houlette de Bruno notre guide, jusqu’à celle de l’abbaye de Gellone et de son cloître pour clore cette belle journée.
Prochain rendez-vous le 26 septembre autour de l’abbaye de Fontfroide, journée pour laquelle l’ami Caussin s’investit.
